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Cyclisme et périnée : quels risques, quels bienfaits ?

Cyclisme et périnée

Le vélo, en plein essor, est plus qu’un simple moyen de transport. Économique, écologique, bon pour la santé et accessible à tous, il séduit de plus en plus d’adeptes. Mais une question persiste : le cyclisme est-il mauvais pour le périnée ? Chez les hommes particulièrement, cette interrogation soulève des inquiétudes autour de la prostate, des douleurs périnéales ou encore de la fonction érectile ?

Dans cet article, on fait le point sur les bienfaits du cyclisme, les éventuels risques pour le périnée, et les solutions simples à adopter.

Pourquoi faire du vélo est bon pour la santé

Facile à intégrer dans son quotidien, le cyclisme est donc un excellent moyen de faire de l’exercice sans brutaliser son corps. En effet, faire du vélo est une activité complète, douce pour les articulations et excellente pour :

  • renforcer le coeur
  • améliorer la capacité respiratoire
  • réduire le risque cardio-vasculaire
  • tonifier les muscles du bas du corps
  • favoriser la perte de poids
  • équilibrer le cholestérol
  • stimuler la circulation sanguine

Le vélo est aussi recommandé en rééducation fonctionnelle après des blessures ou une chirurgie du genou, de la hanche ou de la cheville. De fait, il permet un renforcement musculaire progressif sans traumatisme articulaire.

Cyclisme et périnée : quels sont les effets réels ?

Le périnée est une zone fragile située dans le bas du bassin, entre le pubis et le coccyx. Lorsqu’on s’assoit sur une selle de vélo, cette région est directement sollicitée. La pression prolongée peut provoquer :

  • un engourdissement ou une gêne périnéale,
  • des douleurs légères à modérées,
  • des troubles temporaires de la fonction érectile, surtout en cas de pratique intensive.

Toutefois, ces effets restent rares chez les pratiquants occasionnels ou réguliers à rythme modéré.

Cyclisme et périnée : comment préserver son plancher pelvien à vélo ?

Heureusement, il existe des gestes simples et efficaces pour pédaler en toute sérénité :

  • Choisir une selle adaptée : privilégier une selle ergonomique ou ajourée qui réduit la pression sur le périnée.
  • Ajuster correctement la position : une selle mal réglée peut aggraver les tensions.
  • Varier les positions : se lever régulièrement en prenant appui sur les pédales permet de relâcher la pression et soulage ainsi le périnée.
  • Porter un cuissard rembourré : il amortit les vibrations et offre un confort accru, surtout sur les longues distances.

Cyclisme et prostate : une fausse inquiétude ?

Contrairement aux idées reçues, le cyclisme peut être bénéfique pour la prostate. Grâce à l’amélioration de la circulation sanguine et à la réduction des facteurs de risque cardiovasculaire, il favorise une meilleure santé sexuelle. La clé ? Une pratique modérée et un bon équipement.

Pédaler sans nuire à sa santé intime

Cyclisme et périnée ne sont donc pas incompatibles. En adoptant les bons réflexes, le vélo reste une activité extrêmement bénéfique, même pour la santé intime masculine. Pas besoin de renoncer à pédaler, il suffit d’être bien équipé et bien informé.

Restez toujours à l’écoute de votre corps : en cas de douleurs persistantes ou d’engourdissements, consultez un professionnel de santé. Un kinésithérapeute spécialisé en rééducation périnéale pourra vous proposer des exercices adaptés ainsi qu’un accompagnement personnalisé.

Alors, en selle ! Le vélo reste un formidable allié santé… à condition de ménager son périnée.